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Avoir un site web performant est clé dans le monde d’aujourd’hui. Et quand on parle de site web performant, cela couvre une multitude d’aires de performances potentielles, puisqu’il faut à la fois séduire les internautes mais aussi les moteurs de recherche qui vont proposer votre site aux internautes.

Or les critères de chacun d’entre eux ne sont pas tout à fait les mêmes bien qu’au final ils attendent un résultat convergent. Or développer un site web est un investissement qui peut s’avérer important financièrement et qui est stratégique pour votre business.

Donc ne pas se tromper est essentiel.

Cependant la multitude des prestataires existants est très forte, notamment avec l’offshore où il peut être tentant de faire développer son site à l’autre bout de la planète avec des taux de main d’œuvre journaliers défiant toute concurrence. Alors comment faire ?
Tout d’abord il faut se poser la question de ce que l’on veut faire avec son site web.

Est-ce que l’on souhaite juste avoir une présence pour rassurer nos clients IRL (in réal life) qui pourront trouver des éléments de réassurance sur le site après une rencontre physique ou un échange téléphonique ?

Est-ce que l’on souhaite conquérir de nouveaux clients et développer une clientèle que l’on n’aurait pas rencontré dans la vie et nos interactions quotidiennes ?

Que souhaite-t-on comme niveau d’interaction avec ces anciens et nouveaux clients ?

Souhaite-t-on vendre en ligne et que nos clients puissent passer des commandes sur le site ou juste qu’ils puissent envoyer une demande de renseignement ?

Ces questions sont importantes, car elles définissent le type de site que l’on va développer, à savoir une landing page composée de plusieurs sections avec des fonctions informatives et conversationnelles tout en restant dans un budget raisonnable ?

Ou un site vitrine composée de plusieurs pages intégrant un blog par exemple et des formulaires permettant des interactions fortes avec les clients et la collecte d’adresse emails permettant de se constituer une base de données par exemple ?

Ou bien un site de E-commerce avec des catalogues online, des fiches produits, des avis de consommateurs et un panier d’achat avec un tunnel de conversion et des modules de paiement en ligne, auxquelles s’ajouteront par exemples des solutions de tracking et de suivi des livraisons ?

A ce stade, vous comprendrez bien qu’il est fondamental de prendre le temps de réfléchir à ce que l’on souhaite faire avec son site internet pour construire un cahier des charges qui exprime de manière claire les fonctionnalités attendues du site et les résultats business que vous souhaitez obtenir.

Si vous n’avez pas fait de cahier des charges, tout bon prestataire vous en demandera un et pourra vous aider à le rédiger en prenant garde à n’oublier aucun des sujets clés à aborder pour être certain de parfaitement répondre à vos besoins et problématiques.

LES RUBRIQUES CLÉS À MINIMA SONT LES SUIVANTS :

1. Présentation d’ensemble du projet

    1. Présentation de l’entreprise
    2. Les objectifs du site
    3. La cible adressée par le site
    4. Objectifs quantitatifs
    5. Périmètre du projet
    6. Description de l’existant

2. Description graphique et ergonomique

    1. Charte graphique
    2. Design
    3. Maquettes

3. Description fonctionnelle et technique

    1. Arborescence du site
    2. Description fonctionnelle
    3. Informations relatives aux contenus
    4. Contraintes techniques

4. Prestations attendues et modalités de sélection des prestataires

    1. Prestations attendues 
    2. Planning 
    3. Méthodologie de suivi
    4. Modalités de sélection du prestataire :

Plus vous passerez de temps à rédiger votre cahier des charges plus vous éviterez de déceptions pendant le développement du site ou pire à sa mise en production.

De plus cela permettra aux prestataires de mesurer clairement la charge de travail à fournir et les ressources et compétences à mettre en place au regard des fonctionnalités attendues et du planning prévu.

Il est fortement conseillé d’exiger que votre cahier des charges soit annexé au devis que vous signerez en tant que pièce contractuelle majeure et ce afin de palier au fait qu’assez fréquemment les devis ne reprennent pas l’intégralité des éléments du cahier des charges et qu’en cas de litige ultérieur il est important que le fournisseur s’engage sur les fonctionnalités demandées ou bien ait clairement émis des réserves si certaines ne sont pas viables ou ne sont pas incluses dans son devis. 

Ainsi vous éviterez de nombreuses sources de litiges dans les projets de déploiement de site web.

Une fois votre cahier des charges établi et transmis, commence la partie la plus compliquée si vous n’êtes pas familier de la conception d’un site web et du SEO, à savoir analyser et comparer les offres reçues.

Or la réalité est que souvent le rapport de prix d’une offre à une autre pour le même cahier des charges varient de 1 à 15 et que cela ne dépend pas uniquement du type de structure qui vous répond (free-lance, agence moyenne, grosse agence, SSII) car souvent les grosses structures font appel en tout ou partie à des free-lance et les écarts de prix peuvent quelquefois correspondre à de la marge et d’autres fois à des vrais différences techniques et fonctionnelles.

Alors comment s’y retrouver ?

Tout d’abord il est important de demander des références de réalisations aux prestataires et d’aller voir les sites pour savoir si en termes de design et de style cela correspond à ce que vous attendez. Mais au-delà, ce qui va être important c’est d’évaluer la valeur technique, fonctionnelle et sémantique des sites déjà réalisés par les prestataires envisagés. ET pour cela il va falloir auditer (ou faire auditer) les sites fournis en référence (après s’être assuré qu’ils ont bien été fait par le prestataire dans les mentions légales).

Le premier axe à valider pour juger de la qualité des références fournies par le prestataire est la technique du site et le fait que les pages se téléchargent rapidement sur mobile, que le site soit en SSL c’est à dire sécurisé, qu’il est responsif et s’adapte au format de la device à partir de laquelle il est consulté, que le maillage du site est bien structuré et pas trop profond, que les codes sont bien rédigés et que les liens ne pointent pas vers des pages en erreur, que les contenus se chargent bien, que les images ne sont pas trop lourdes, que les métadonnées ont été correctement renseignées par exemple. Dans ce même axe on peut inclure le confort visuel et le confort de navigation ainsi que les menus et boutons qui vont permettre d’accéder aux différentes rubriques ou de générer des actions.

Le deuxième axe à valider est le contenu sémantique et le Design du site et son champ lexical notamment dans sa capacité à être bien indexé et à être en adéquation avec le contenu des requêtes intéressantes pour le propriétaire du site. Regarder aussi l’orthographe et la grammaire du site qui parfois laisse à désirer et pas seulement lorsque les sites ont été développés en offshore à bas prix…

Le troisième axe à valider est le BackLinking à savoir la quantité et la qualité des liens entrants et sortants du site qui vont conditionner son Trust Flow et son Citation Flow qui eux-mêmes influent assez largement le classement du site dans les réponses aux requêtes des internautes.

Ce sont notamment ces éléments qui vont faire la différence entre deux prestataires et qui sont quasiment invisibles pour quelqu’un qui n’a jamais été formé sur ces trois axes.Dans le doute, il est fondamental de se faire accompagner et il faut aussi intégrer que l’objectif d’un site est qu’il soit fréquenté par des visiteurs et que pour cela son référencement est fondamental.

Or le référencement débute lors de la conception du site en le construisant en pensant à la fois aux internautes qui vont le visiter mais aussi aux moteurs et robots qui vont le crawler pour indexer son contenu.Il est évident qu’un site en ligne avec les bonnes pratiques sur les trois axes vus ci-dessus nécessite un investissement important en temps de développement et de réelles compétences en Webdesign, en codes et en SEO.

Un prix élevé n’est pas une garantie que le fournisseur détienne et mettre en œuvre ces compétences, en revanche un prix très faible ne permettra pas au fournisseur de consacrer au design et au développement du site le temps indispensable à sa réussite future.

Alors ne faites pas de fausses économies et trouver le juste équilibre et surtout le bon fournisseur.

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