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Quel est l’impact prévisible des assistants vocaux tels que Google Home, Alexa ou SIR en 2019 ?

Le changement de paradigme occasionné par les assistants vocaux ?


Jusqu’à présent, quand dans 90% des cas, le consommateur faisait une recherche sur internet soit sur une marque, soit sur un produit ou service, soit posait une question, Google proposait en règle générale sur la première page de résultats environ 10 résultats naturels ou organiques, deux ou trois résultats payants dits Premium en haut de page et 8 à 10 résultats payants en barre latérale à droite soit une vingtaine d’URL mises en avant en réponse à la requête d’un consommateur. Or avec l’arrivée des
assistants vocaux qui petit à petit sont susceptibles de conquérir les foyers, on peut imaginer que quand une question sera posée à l’assistant vocal, celui-ci ne s’amusera pas à énumérer une trentaine de propositions de contenus gratuits ou payants aux consommateurs mais va plutôt proposer un résultat ou une réponse, voire deux ou trois mais probablement pas plus.

Quel est l’impact prévisible du développement des recherches vocales par rapport aux recherches écrites ?

Il est communément admis aujourd’hui que dans les résultats naturels proposés en page 1 de la page de réponse Google le premier totalise environ 35% des clics quand la première page totalise elle environ 95% des clics. Ce qui signifie qu’aujourd’hui en dehors de la première page, que ce soit en référencement naturel ou payant, point de salut…

Mais demain quand il n’y aura plus qu’un ou deux, voire trois résultats proposés en réponse à la requête du consommateur, quel impact est-ce que cela aura sur l’existence même de ceux qui avaient réussi à se hisser entre la troisième et la dixième position, et dont certains sont totalement dépendants des flux provenants de Google ? Il faut aussi intégrer des requêtes qui seront de plus en plus conversationnelles et fluides que des requêtes écrites sous forme de mots clés ou de questions.

Ceci impliquant un travail de référencement naturel différent de celui réalisé actuellement par la plupart des annonceurs.

Quels sont les risques à ne pas anticiper dès 2019 l’impact prévisible de la recherche vocale en référencement naturel SEO ?

Il est donc fondamental d’anticiper cela, d’une part en continuant à soutenir les médias historiques que sont la TV, l’affichage, la presse, la radio au nom d’une pluralité de médias qui pourrait s’avérer vitale dans les années à venir pour certains acteurs qui ne jurent aujourd’hui que par le digital et d’autre part en intensifiant sa présence en référencement naturel en vue d’anticiper  les probables transformations de la formulation de requêtes des internautes et donc d’être à même de leur proposer des contenus pertinents y répondante.

Est-ce que cela veut dire qu’il faut délaisser les Adwords et renoncer à être sur le podium, probablement pas, bien au contraire, il faut  amplifier les efforts pour passer d’un marketing 100% push où l’on pousse du contenu vers l’internaute à un marketing hybride pull/push où l’on va chercher à comprendre la requête que fera l’internaute pour d’ores et déjà y apporter une meilleure réponse que celle de ses concurrents (IRL ou sémantiques) et s’organiser pour que Google en soit persuadé et propose à l’internaute nos réponses tant dans les résultats payants que dans les résultats naturels.

Et alors on peut penser que ceux qui arriveront à cela seront les gagnants de cette révolution dans laquelle la première position remportera probablement 100% des équivalents clics que remportaient jusqu’à présent les 10 premières positions naturelles et les 3 positions payantes Premium et les 8 à 10 positions payantes. Un beau challenge en perspective pour les marques, et en particulier celles fortement dépendantes de Google pour leur trafic web et leur business, et pour lesquelles il est important d’être bien accompagnés tant pour faire un diagnostic de l’existant que pour commencer à construire le futur.